mercredi 10 octobre 2007

A partir du 13 octobre au grand Palais ne manquez pas Gustave Courbet

Depuis 1977 on n'avait pas vu une telle rétrospective de l'oeuvre de Gustave Courbet. Très complexe, cette oeuvre souligne ses liens parfois paradoxaux avec la représentation du réel et la tradition picturale. Elle réévalue la place de l'artiste dans son époque, analyse ses liens avec les autres arts, la photographie en particulier. L’exposition donne aussi les clefs de compréhension d’une œuvre protéiforme, de l'énoncé réaliste des années 1848-1855 et de ses conséquences pour l’histoire de l’art. Cette approche permet de s'interroger autant sur la nature du réalisme de Courbet que sur la place de la culture romantique dans son œuvre. Elle met en lumière une influence qui fut décisive pour les tenants de la "Nouvelle Peinture" des années 1860 et les débuts de l'impressionnisme. L'exposition s'articule autour de huit sections : 1. L’invention de Courbet : les autoportraits de jeunesse. 2. De l’intime à l’Histoire. 3. Les manifestes. Autour de L'Enterrement à Ornans et de L'Atelier du peintre,4. Les Paysages. 5. La tentation moderne. Durant les années 1860, Courbet, alors au faîte de sa célébrité, est une référence essentielle pour la génération montante de la Nouvelle peinture et des débuts de l'Impressionnisme; 6. Le nu, la tradition transgressée. Le nu féminin est un des enjeux majeurs pour Courbet qui peint ses premiers nus dans les années 1840 avec en particulier l'Origine du monde que l'on peut admirer d'habitude au Musée d'Orsay. 7. Le peintre en chasseur mélancolique. 8. L'expérience de l'histoire : Courbet et la Commune. Courbet qui paiera cher son engagement politique. Du 13 octobre 2007 au 28 janvier 2008 au Grand Palais.

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