lundi 17 décembre 2007

Chapeau de Paille d'Italie (suite)

L'ami Jean a réagi à ma critique sur la pièce "Le Chapeau de paille d'Italie". Comme certains d'entre vous ignorent comment laisser un commentaire je vous le livre (en front side) afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion. "On aime ou on n'aime pas mais on fait pas beurkh!Pour quil y ait échange je transmets ma critique donc ."Ciel ! … Quelle histoire !!Parce que le cheval d’un petit rentier qui se marie mange la paille d’un chapeau orné de coquelicots d’une dame qui avait tout à cacher de sa présence au bois… La noce vire au cauchemar. Traditionnellement Un chapeau de paille d’Italie se joue à l’accéléré, à l’époustoufle. La pièce n’est en effet que cavalcade à travers la ville, fuite en avant, réactions en chaîne de faits divers qui fondent une ronde infernale délirante et invraisemblable. Jean-Baptiste Sastre choisit d’épouser la lenteur (pas la longueur) et une esthétique distanciée qui doit tout à la famille Fenouillard, au burlesque forain des premiers films muets. Le spectateur est surpris et est heureux tant le jeu est intense. Les comédiens tous étonnants sont à l’unisson de Denis Podalydès qui fait de Fadinard un équilibriste qu’ une fatalité en forme de destin plonge dans le plus grand abrutissement. Il donne le la, le tempo, et par ce registre lunaire et ahuri, la comédie révèle tous ses dessous, sa frénésie d’absurdité de situations qui repose sur la bêtise absolue de ses personnages..Vu comme çà le vaudeville d’Eugène Labiche est à bien des égards digne des grands naturalistes et a ce grain de folie qui le rend frère jumeau des livrets que Henri Meilhac et Ludovic Halévy écrivent pour Jacques Offenbach.La salle est éprise de fous rires."Jean . Merci. désormais l'ami Jean nous enverra régulièrement ses petites humeurs et c'est avec plaisir que je les éditerai.

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