lundi 14 janvier 2008

A lire : L'histoire du con qui marche

Mon ami Robert Aptaker m'a fait lire le livre "L'histoire d'un con qui marche" de Roland Bijaoui qui est parti d'une phrase de Michel Audiard "Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche" pour trouver le titre de son livre. Roland Bijaoui, Juif Tunisien, arrivé en France à l'âge de sept ans nous raconte en toute simplicité sa vie riche en péripéties. Cancre notoire, il fera les 400 coups pour finir à la direction de la communication deux grands groupes de restauration grâce à son culot et un sens inné des affaires,de la réception (il tient cela de sa maman) et de la fête. Plusieurs fois ruiné, il réussit toujours à s'en sortir. Ce n'est pas un grand livre au sens littéraire, mais on le lit avec plaisir et on retient qu'il ne faut jamais baisser les bras quoi qu'il arrive, c'est une vraie leçon d'espoir et de bonheur. On se prend d'affection pour Roland, éternel enfant, et à la fin on a très envie de lui rendre visite sur sa barge amarrée à côté la Grande Bibliothèque où il continue de recevoir ses "copains" dont on aimerait faire partie. Monsieur Bijaoui vous êtes un Seigneur. "L'histoire du con qui marche" au Cherche Midi 17 €

1 commentaire:

minimoi a dit…

J'ai écouté attentivement l’émission « Nonobstant » sur France Inter où M.Bijaoui décrivait son premier roman comme une "déclaration d'amour" à ses enfants, une façon de se faire pardonner. Bref, je m'attendais à un texte un peu plus profond que celui que j'ai acheté et lu (erreur tragique dont je me mors les doigts jusqu'au poignet). Ce livre est une hagiographie de Roland Bijaoui par lui-même, comment j'ai réussi, comment on m'a persécuté, comment j'ai tout surmonté grâce à mon charisme...Ca doit ressembler à un TRES LONG communiqué de presse de Christian Audigier. Et dans ce texte destiné soi-disant à ses enfants, peut-être deux lignes leur sont elles consacrées, entre deux séances d'autosatisfaction. Pour finir, ce roman est écrit avec les pieds, une navrante pauvreté de vocabulaire (on pense à une dissertation de collégien rédigée pour un concours intercommunal) et des fautes d'orthographe qui me piquent encore les yeux aujourd'hui.