jeudi 28 août 2008

Programme de rentrée chargée à l'Atelier Z

L'Atelier Z rouvre ses portes et nous invite Retour de Munich après accords - Musique - Expo avec FrançoisLe fèvre , Cyril Vachez, Christiane Peugeot , Thibault Peyron & ZEVACO Exposition : du 3 au 16 septembre 2008 - Vernissage : jeudi 4 septembre à 18h30
avec tous les amis de l’Atelier Z - Conférence avec spectacle : mercredi 3 septembre 2008 à 20 h
«Marionne-Tic : la marionnette, extrémité du comédien », dirigée par Elisabetta POTASSO, marionnettiste. Atelier Z, Centre Culturel Christiane Peugeot 62 avenue de la Grande Armée - 75017 PARIS métro : Argentine ou Porte Maillot

Exposition : L'éternelle fiancée à la Galerie Sit Down

Après Arles en juillet, Françoise Bornstein vous invite à la galerie SIT DOWN à Paris, samedi 6 septembre de 18h à 21h, au vernissage de l'exposition "L'éternelle fiancée" de Catherine Noury . Vous trouverez en pièce- jointe l'invitation.Jusqu'au 27 septembre, la galerie SIT DOWN expose ce vestiaire imaginaire de Catherine Noury, un travail de couture, de dessins et de photographies.Ses petites sculptures de vêtements féminins inventent une façon de parler du corps, ses postures contre l'usure, les beautés bancales qui se tiennent dignes, les rapiéçages et autre tentatives de réparation où trouve à se nicher l'espoir d'une séduction légère et brillante."Un très beau "décousu" main". Serge Lozano. - SIT DOWN4 rue Sainte Anastase - 75003 Paris - FranceTél: +33 (0)1 42 78 08 07 / Fax: +33 (0)1 42 77 06 96http://www.sitdown.fr/

vendredi 8 août 2008

L'histoire de Moshé

Vous êtes nombreux à me demander l'histoire de Moshé. Il était une fois de l'an de grâce 2007, le troisième mois, deux pigeons avaient choisi ma jardinière pour roucouler d'amour tendre. Pendant un mois ainsi tous les jours nous eûmes droit d'abord à la danse amoureuse, puis aux baisers de plus en plus passionnés puis aux échanges de serments et autres promesses qui vous lient l'un à l'autre et.... le 30 avril, le couronnement par la ponte d'un oeuf, suivi d'un autre le lendemain. A tour de rôle papa et maman pigeon couvaient les précieux fruits de leurs amours, Maman de 17 heures à 10 heures et Papa le reste du temps. Le 11 avril nous vîmes apparaître une petite chose toute nue ainsi qu'une autre. Trois plumes jaunes, un gros bec noir on ne peut pas dire que petit pigeon est beau quand il naît mais j'étais tout attendrie. Bien sûr grace à Internet je pouvais vérifier que l'évolution était conforme. Un matin de mai, le 12 exactement, il est huit heure du matin, j'entends des énormes cris, maman pigeon s'affolle et s'échappe laissant ses deux amours devenir la proie d'un vilain corbeau. J'assiste médusée et impuissante à la scène. Le vilain corbeau tout noir se saisit d'un pigeonneau et s'enfuit. Le corbeau se dit qu'il reviendra le lendemain chercher l'autre mais le lendemain à la même heure, c'est très régulier un oiseau dans ses habitudes, lorsque j'entends son rire sarcastique qui s'approche, que je vois ses énormes ailes déployées fonçant droit sur mon petit oiseau, je l'attends, munie d'un manche à balai qu'il goûtera. Hurlant de douleur et de dépit part se poser en face. Moshé est sauf et va devenir un membre éminent de la famille. En effet maman pigeon délaisse de plus en plus son nourrisson alors avec une seringue, que Moshé adoptera très vite, on le nourrit, on le réchauffe dans de la laine, il est encore presque nu. On le protège du vent, de la pluie et surtout des corbeaux. Petit à petit Moshé va se transformer, prendre du "poil" de la bête et grandir. Il découvre le couscous, la farine de maïs.... puis les graines. Il a son plateau avec plusieurs sortes de graines. Sa mère et son père venaient de temps en temps prendre des nouvelles et voyant qu'il se portait bien, ont fini par l'abandonner. Il a fallu lui apprendre à voler, puis à faire "rourou", c'est un mâle et seuls les mâles roucoulent. Un jour, il a eu envie d'aller voir dehors, il s'est envolé mais est revenu le soir affamé. Quelques temps plus tard, il est parti deux jours et est revenu plein de puces, il a fallu le déparasiter. Il est bien parti encore une fois mais est revenu très très vite. Il regarde ses congénères par la fenêtre, engage la conversation avec eux mais cela s'arrête là. Aujourd'hui, c'est un très beau pigeon , bien gras, qui répond quand on l'appelle. Il adore prendre des bains, surtout lorsqu'on lui passe la douche sous ses ailes qu'il déploie. Le matin, il aime prendre ses tartines de pain.... Moshé est heureux. Il aime les humains et s'entend bien avec le chat dont il est parfois jaloux, il faut le dire. Le soir, lorsqu'il se couche sur une serviettte en haut de la porte, il faut aller lui faire un calin, il se blottit sur la main et tête le pouce comme il le ferait avec le jabot de sa mère. Après un dernier baiser, il s'endort sagement jusqu'au matin. Si vous voulez le voir cliquez sur l'image, à gauche, ce petit film "Moshé, un amour de pigeon" vous est offert pour vous détendre.

Iglika Christova expose ses oeuvres le 5 septembre

Destructuration(s) poétique(s) de la matière
...Travailler ce qui résiste, mais avec légèreté. L'illusion parfaite de la matière. Une histoire de matière. Déstructurer le dessin, l’arracher au savoir pour le transformer en matériau. Abîmer cette matière, pour lui donner une autre existence dans un perpétuel changement. Des empreints du temps. Des passages. Des croisements de mondes. Puis, le blanc reprend forme. Redevient plein. Redevient matière. Faire – Défaire – Recommencer – Déconstruire. Déchirer – Superposer – Reconstruire. Puis se taire..... La matière comme témoin du temps
Ces expériences plastiques rendent compte de la déconstruction progressive de la matière,
ceci grâce à des gestes d’attaque directe afin de décomposer, déstructurer, déconstruire
le dessin « réaliste » (ce mot toujours inadéquat). Les étapes d’évolutions de la matière sont
logiquement prises en photographie au fur et à mesure de « la vie » de l’oeuvre.
Les empreintes de signes envahissant cet univers en perpétuel changement. Elles servent
d’indicateurs biographiques quant au parcours de l’oeuvre… En jouant avec les accidents, les hasards, les irrégularités, cette peinture tente d’interroger la notion du temps à travers le geste immédiat qui ne pourra plus jamais se reproduire de la même manière. Dans ce sens, la peinture (comme la photographie avant les manipulations d’images) témoigne du ce qui a eu lieu et par conséquent ne sera plus. Dans cette démarche, la peinture n’est qu’écran, mettant en exergue la problématique du temps en délimitant un périmètre d’illustrations de cette pensée.
Iglika Christova nous invite a découvrir ses oeuvres le 5 septembre 2008 au Centre culturel Bulgare de 17 heures à 21 h- 28 rue la Boetie 75008 Paris. Au programme: peintures, vin et déstructuration !
Iglika CHRISTOVA est née en 1979 à Sofia (Bulgarie). Artiste peintre bulgare. 1994-1999 l'Ecole des Beaux-Arts de Sofia. Motivée par le rejet d’un certain classicisme, elle décide de s'installer en France en poursuivant ses études à l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués « Duperré », suivi d'un parcours d'un an plus théorique à la Sorbonne en Design d’environnement. De 2003 à 2008: expérimentation sur la déstructuration du dessin comme témoin du temps. Outre la confrontation de principes dualistes : Faire/Défaire, Créer/Décréter, Construire/Déconstruire,
sa peinture met en exergue un état de conscience individuelle de passage et en perpétuelle
évolution vers un état de conscience collectif.